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ENERGIES

Privilégier le tarif réglementé de vente de l’électricité

Se méfier des comparateurs tarifaires

À l’heure où les marchés de gros de l’énergie connaissent de très fortes perturbations et où le marché de détail est miné par de nombreuses pratiques toxiques, l’association de consommateurs CLCV tient à renouveler les recommandations suivantes.

Privilégier le tarif réglementé de vente

L’offre au tarif réglementé, dont la hausse a été plafonnée à 4 % en 2021 et 15 % en 2023, est la meilleure offre sur les deux critères essentiels que sont le prix et la sécurité contractuelle.

Du point de vue du prix, de rares offres parviennent, souvent ponctuellement, à proposer une remise très faible comparativement au TRV (20 à 50 euros par an en général). L’offre au TRV est aussi la seule offre à proposer une stabilité du prix tout au long de l’année et une sécurité contractuelle quasi absolue dans une période où cette sécurité est importante.

Nombre d’offres de marché connaissent des hausses de prix brutales dans des conditions d’information du consommateur qui peuvent être contestables. Ainsi, un consommateur qui ne suit pas d’une façon très assidue son contrat risque de subir de fortes hausses de son tarif sans s’en rendre compte.

Si l’on considère donc la question du prix et de la sécurité contractuelle, souscrire au tarif réglementé de vente de l’électricité est la meilleure option pour la très grande majorité des consommateurs.

Pour une information complète allez sur le site national de la CLCV clcv.org

TARIFS REGLEMENTES DE L’ELECTRICITE

Consultation de la commission de régulation de l’énergie (CRE) sur les tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE)

Front commun des associations de consommateurs et de la FNCCR (collectivités locales) pour préserver les TRVE

Associations de consommateurs et de collectivités locales, nous prenons la parole pour alerter sur un projet de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) visant à accroître l’exposition des consommateurs et collectivités éligibles aux tarifs réglementés de l’électricité aux fluctuations fort risquées du marché de gros de l’électricité dans le seul but de faciliter le jeu de la concurrence.

La CRE a mis en consultation un projet de modification de la formule de calcul du tarif règlementé de vente de l’électricité. Elle propose une évolution de la méthode de calcul de la brique « coûts d’approvisionnement en énergie » des fournisseurs. Méthode inacceptable, en ce qu’elle conduirait ces tarifs à s’éloigner encore davantage de ce que doit être leur mission première : protéger les consommateurs et autres clients éligibles à ces tarifs, dont les petites collectivités, d’une exposition trop grande à la volatilité des prix de gros de l’électricité.

Voir le communiqué en entier sur le site national CLCV : https://www.clcv.org

Les  chauffages électriques collectifs  sans bouclier tarifaire en 2023 ?

Octobre 2022

Les copropriétés bénéficient du bouclier tarifaire pour le chauffage collectif au gaz même si le dispositif demeure lourd et implique une avance de fonds dont le remboursement est parfois tardif.

Ce dispositif devrait être reconduit l’année prochaine. En revanche les immeubles chauffés collectivement à l’électricité n’en ont pas bénéficiée en 2022. Sont notamment concernés les copropriétés dotées de planchers chauffants électriques.

Le gouvernement a été alerté par de nombreux canaux (organisations professionnelles, CLCV, parlementaires..) mais n’a pas encore pris de décision modificative. Il semblerait que le ministère de l’économie tarde à s’exprimer sur le sujet.

Nous attendons la publication prochaine d’un décret d’application.

PRIX de l’ENERGIE : des hausses qui ont un lourd impact social et nécessitent des réformes de fond

Par un communiqué national, la CLCV fait part de ses observations suites aux hausses des prix de l’électricité et du gaz annoncées par le gouvernement : plus 15% pour le tarif réglementé de vente du gaz en janvier 2023 et plus 15% pour celui de l’électricité en février.

Pour la CLCV :

– Ces hausses de prix appellent à des réformes de fond

– La CLCV contestera la hausse du tarif réglementé de l’électricité, y compris devant le juge administratif.

– La CLCV demande le maintien du tarif réglementé de vente du gaz.

– La CLCV demande une forte revalorisation du chèque Energie pour les personnes qui en bénéficient déjà et une extension aux couches moyennes du pays.

– Le gouvernement n’envisage pas de réforme structurelle. La libéralisation de l’énergie avait été effectuée sans consultation du public.

La CLCV demande une consultation du public pour qu’il dise s’il souhaite ou non que la fourniture d’énergie et la fixation des prix continue  à reposer sur les mécanismes du marché.

Communiqué national accessible sur le site https://www.clcv.org

Les rats ne sont pas inoffensifs

Les rats sont de plus en plus nombreux en ville. C’est un facteur d’inquiétude rappelé par l’Académie de Médecine dans un communiqué publié le 15 juillet 2022.

L’Académie de médecine estime que les rats sont dangereux pour la santé humaine.

Elle recommande aux maires de prendre rapidement des mesures de salubrité publique.

En effet, selon les experts de  l’académie, les risques de zoonoses bactériennes, virales et parasitaires encourues par les habitants des communes touchées par le fléau, sont réels.

Le rat  « reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures » explique l’Académie.

L’Académie de médecine rappelle que la peste bubonique, le typhus murin et la bartonellose sont transmis par la puce du rat. Les urines du rongeur peuvent aussi contaminer l’environnement par des leptospires qui provoquent la leptospirose. Les excréments du rat peuvent également contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles. Une morsure du rongeur peut inoculer une bactérie provoquant une septicémie rapidement mortelle. Le rat héberge également de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme

Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose), l’hépatite E et la chorioméningite lymphocytaire. Les rats peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus. En France, ils sont aussi impliqués dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).

Les mairies sont invitées à établir « un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne » afin de supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs. La voirie, les parcs et jardins devront être nettoyés et les ordures ménagères collectées.

Pour compléter, des campagnes de dératisation doivent être entreprises, à l’instigation des mairies, auprès des syndics de copropriété et des bailleurs.

Parallèlement à ces mesures, l’Académie recommande de procéder à des captures de rats d’égouts régulières afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences.