Les rats sont de plus en plus nombreux en ville. C’est un facteur d’inquiétude rappelé par l’Académie de Médecine dans un communiqué publié le 15 juillet 2022.
L’Académie de médecine estime que les rats sont dangereux pour la santé humaine.
Elle recommande aux maires de prendre rapidement des mesures de salubrité publique.
En effet, selon les experts de l’académie, les risques de zoonoses bactériennes, virales et parasitaires encourues par les habitants des communes touchées par le fléau, sont réels.
Le rat « reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures » explique l’Académie.
L’Académie de médecine rappelle que la peste bubonique, le typhus murin et la bartonellose sont transmis par la puce du rat. Les urines du rongeur peuvent aussi contaminer l’environnement par des leptospires qui provoquent la leptospirose. Les excréments du rat peuvent également contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles. Une morsure du rongeur peut inoculer une bactérie provoquant une septicémie rapidement mortelle. Le rat héberge également de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme
Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose), l’hépatite E et la chorioméningite lymphocytaire. Les rats peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus. En France, ils sont aussi impliqués dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).
Les mairies sont invitées à établir « un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne » afin de supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs. La voirie, les parcs et jardins devront être nettoyés et les ordures ménagères collectées.
Pour compléter, des campagnes de dératisation doivent être entreprises, à l’instigation des mairies, auprès des syndics de copropriété et des bailleurs.
Parallèlement à ces mesures, l’Académie recommande de procéder à des captures de rats d’égouts régulières afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences.
Publié le 4 août 2022 par Marc
Les rats ne sont pas inoffensifs
Les rats sont de plus en plus nombreux en ville. C’est un facteur d’inquiétude rappelé par l’Académie de Médecine dans un communiqué publié le 15 juillet 2022.
L’Académie de médecine estime que les rats sont dangereux pour la santé humaine.
Elle recommande aux maires de prendre rapidement des mesures de salubrité publique.
En effet, selon les experts de l’académie, les risques de zoonoses bactériennes, virales et parasitaires encourues par les habitants des communes touchées par le fléau, sont réels.
Le rat « reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures » explique l’Académie.
L’Académie de médecine rappelle que la peste bubonique, le typhus murin et la bartonellose sont transmis par la puce du rat. Les urines du rongeur peuvent aussi contaminer l’environnement par des leptospires qui provoquent la leptospirose. Les excréments du rat peuvent également contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles. Une morsure du rongeur peut inoculer une bactérie provoquant une septicémie rapidement mortelle. Le rat héberge également de nombreuses autres bactéries pathogènes pour l’Homme
Plusieurs zoonoses virales sont imputables aux rats : la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (hantavirose), l’hépatite E et la chorioméningite lymphocytaire. Les rats peuvent aussi être porteurs asymptomatiques d’Orthopoxvirus. En France, ils sont aussi impliqués dans certaines zoonoses parasitaires et mycotiques (trichinellose, toxoplasmose, capillariose, cryptosporidiose, teigne).
Les mairies sont invitées à établir « un plan de propreté urbaine, rigoureux et pérenne » afin de supprimer les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs. La voirie, les parcs et jardins devront être nettoyés et les ordures ménagères collectées.
Pour compléter, des campagnes de dératisation doivent être entreprises, à l’instigation des mairies, auprès des syndics de copropriété et des bailleurs.
Parallèlement à ces mesures, l’Académie recommande de procéder à des captures de rats d’égouts régulières afin de surveiller le portage d’agents pathogènes et de détecter d’éventuelles émergences.
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