Vous êtes très sensibilisé aux questions relatives à la quantité et à la qualité de l’EAU.
Vous souhaitez agir pour la défense cette ressource vitale
Vous avez du temps ( même un peu) à consacrer
Organiser des réunions d’information, transmettre son savoir dans un domaine précis, réaliser des documents d’information (brochures, guides, plaquettes), mise en place d’ateliers-débats
DEVENEZ BENEVOLES A LA CLCV DE RENNES METROPOLE
Quel que soit votre âge, vous avez un peu de temps, quelques heures en moyenne par semaine suffisent. Rejoignez-nous pour être utile à ceux qui vous entourent, vivre une expérience humaine enrichissante, échanger sur vos pratiques et développer des compétences et des savoir-faire.
Pas besoin de diplôme, le bon sens, l’organisation, le sens de l’écoute et l’esprit associatif suffisent.
Vous souhaitez être utile aux autres, les aider, les défendre.
Être bénévole à la CLCV Rennes Métropole c’est aussi l’opportunité d’apprendre, de tisser des liens, de nouer de nouvelles relations, d’avoir plaisir à travailler en équipe.
En un mot, c’est un enrichissement personnel et
C’est défendre une cause d’intérêt général pour rendre service.
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ACHATS PAR INTERNET : CONNAISSEZ VOUS LES CONDITIONS DU COÛT DU DERNIER KILOMETRE ?
Les consommateurs notamment dans les centres urbains recourent de plus en plus à la livraison de leurs commandes à domicile par facilité, pour gagner du temps. Certains considèrent que ce n’est pas un luxe et qu’il est de plus en plus difficile de s’en passer.
Dans le même temps d’autres s’interrogent sur le poids de l’empreinte carbone générée par ce nouveau service aux consommateurs. L’un des enjeux est effectivement écologique, l’ADEME a évalué que le transport routier de marchandise dans son ensemble représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre.
Mais la question est aussi économique car en effet, ce qui est le plus problématique et aussi le plus coûteux c’est le dernier segment de la chaine de livraison d’une commande, depuis le lieu de production (restaurant) ou de stockage jusqu’au client final.
Les professionnels parlent de la logistique du « dernier kilomètre ».Pour les opérateurs, cette logistique représente environ 30% du coût total de l’acheminement d’une marchandise ou d’un service. Le marché du « dernier kilomètre » pèserait (selon les Echos en 2019) environ 1,5 milliards d’euros et est en croissance constante (+ 63% en 5 ans).
La demande des consommateurs a évolué en faveur de ce modèle de consommation. Elle est très forte et croît toujours. 7 cyberacheteurs sur 10 jugent la livraison comme l’élément le plus important de leur achat. Or 60% des acheteurs déclarent avoir eu notamment des problèmes de retards. Et près des ¾ souhaitent se voir proposer un système de livraison écoresponsable.
Toutes les entreprises sont tenues de s’adapter à ce système de consommation et la majorité d’entre elles se prépare à vivre de profondes évolutions dans leur organisation et leur mode de fonctionnement. L’actualité l’a montré, celles qui ne s’adapteront pas risquent de disparaitre.
Les grands groupes, les transporteurs nouent des partenariats avec des start up innovantes en mesure de répondre à ces exigences.
Les collectivités locales sont également concernées par cette mutation qui impacte la vie de la cité. Certaines se sont impliquées et étudient avec les entreprises les moyens d’aboutir à un mode de fonctionnement durable (utilisation du vélo, véhicules électriques…).
Quelles sont les principales évolutions probables ?
Toutes les formes de commerce pourront-elles répondre à l’évolution de la demande ? Quelle incidence aura cette révolution sur l’organisation de la cité ? Quelle sera la place des commerces physiques ? Les consommateurs seront-ils gagnants ? Ces questions nous sont posées.
Le plastique est un matériau incontournable dans notre vie quotidienne, essentiellement sous forme d’emballages : produits alimentaires, produits ménagers, cosmétiques… on le retrouve partout ! Et bien souvent, on le jette immédiatement après l’avoir utilisé.
Selon l’association Plastic Oceans, 50% des plastiques fabriqués dans le monde sont utilisés une seule fois puis jetés et seulement 9% du plastique est aujourd’hui recyclé.
La loi Agec prévoit d’interdire progressivement les plastiques à usage unique d’ici 2040 en France. Pour en savoir plus, jetez un œil à notre infographie :
En attendant, voici quelques gestes simples pour éviter au maximum le plastique dans notre vie quotidienne. Et pourquoi pas aller plus loin en se lançant dans la fabrication de produits maison !
Évitez les suremballages
Vous avez déjà remarqué ces biscuits emballés dans un sachet plastique individuel puis regroupés dans un grand sachet en plastique lui aussi. Pour éviter ce suremballage, privilégiez les formats familiaux et évitez les portions individuelles, préférez les produits rechargeables et les emballages qui pourront avoir une seconde vie comme un bocal en verre ou une boîte de biscuits en métal. Pensez au shampoing et au dentifrice solides que vous garderez plus longtemps que ceux en bouteilles plastiques.
Certains emballages en carton non imprimés comme les boîtes d’œufs sont compostables. Dans tous les cas, privilégiez les emballages recyclables et pensez au tri !
Passez au vrac et réutilisez les emballages
Fruits, légumes, céréales, lessive, shampoing…les magasins sont de plus en plus nombreux à proposer des produits en vrac. Pour que cela ne devienne pas une corvée, un peu d’organisation s’impose pour faire vos achats et les stocker à la maison. Les magasins proposent généralement des sacs en papier réutilisables. Pensez à les ramener pour vos prochaines courses. Vous pouvez aussi investir dans des sacs en coton lavables et réutilisables et apporter des boîtes hermétiques pour acheter votre fromage ou votre viande à la coupe.
Pour stocker les produits en vrac à la maison, pensez à garder vos pots de confiture vides par exemple. Les bocaux en verre hermétiques sont des contenants parfaits pour vos produits !
Pour les bocaux neufs, il est nécessaire de les laver et les stériliser dans de l’eau bouillante avant la première utilisation. Pensez aussi à nettoyer régulièrement le joint en silicone.
En plus, pour des produis équivalents, cela vous reviendra souvent moins cher de les acheter en vrac ! Selon notre étude réalisée en juin 2020 sur 89 références de produits bios vendus en vrac, ils sont en moyenne 24 % moins chers que les produits équivalents emballés.
Fabriquez vos produits maison
Si vous souhaitez aller plus loin, il est possible de fabriquer soi-même ses produits ménagers maison à partir d’ingrédients simples et peu chers. Munissez-vous de bicarbonate de soude, de savon de Marseille, de savon noir, de vinaigre blanc, de cristaux de soude et de quelques gouttes d’huile essentielle et fabriquez votre liquide vaisselle, votre lessive ou votre nettoyant multi-usage en suivant les étapes décrites dans l’article surwww.clcv.org : 3 recettes pour préparer soi-même ses produits ménagers.
Habillez-vous différemment
L’industrie du textile est particulièrement montrée du doigt ces dernières années pour la pollution qu’elle représente dans le monde. Le plastique est également présent dans l’industrie textile au stade de la production, mais aussi au niveau de la distribution et du marketing dans le but de protéger les articles.
Présent dans les fibres de nos vêtements, le plastique est en contact direct avec notre peau et représente un risque pour notre santé.
Pour lutter contre cette pollution plastique, au-delà de réduire nos achats textiles, nous vous conseillons d’éviter certaines matières ou le plastique est très présent. Ainsi, le polyamide, le polyester, l’acrylique, le nylon ou encore la polaire font référence à des fibres synthétiques qui ne sont ni plus ni moins que du plastique. Vous pouvez consulter la fiche sur la mode durable.
Et pour tous vos achats (vêtements, aliments, cadeaux…), n’oubliez pas votre cabas ou sac en tissu et refusez les sacs en plastique proposés par les commerçants.
Que connaissez-vous vraiment sur le plastique ? Testez vos connaissances avec notre vrai/faux ! https://www.clcv.org/prevention-des-dechets/vraifaux-sur-le-plastique-testez-vos-connaissances
Publié le 25 novembre 2023 par Marc
LES CONSEQUENCES DE LA FAST FASHION
La fast fashion, où « mode éphémère », bouleverse l’industrie de la mode par la production massive de vêtements à petit prix et très tendance.
Un engrenage du consumérisme , des déchets massifs et de l’exploitation des femmes.
La fast fashion encourage un consumérisme effréné en incitant les consommateurs à acheter toujours plus de vêtements. Les marques lancent de nouvelles collections à une vitesse vertigineuse poussant ainsi les clients à être toujours insatisfait de leur garde robe. On estime à plus de 150 milliards le nombre de vêtements produits chaque année dans le monde. En France, la consommation par habitant s’élève à quarante pièces de vêtements et assimilés, selon Ouest France. Soit un total de 3,3 milliards d’articles en 2022, contre 2,8 milliards en 2021. Et tout ceci avec des réseaux de magasins en crise!
Cette frénésie d’achat a un impact négatif sur l’environnement.
La fast fashion accroît les problèmes de déchets de l’industrie textile. Selon l’organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), l’industrie de la mode est responsable de 20 % des eaux usées mondiales et de 10 % des gaz à effet de serre. Et, elle mobilise des ressources naturelles importantes comme l’eau, l’énergie et les fibres, tel le coton et la laine, et toutes les fibres dérivées du pétrole. Pour tenir l’objectif de l’accord de Paris sur le climat, le français moyen devrait limiter ses achats à 5 pièces de textiles par an, soit 8 fois moins qu’aujourd’hui !
Comme la plupart des vêtements sont de qualité médiocre, ils sont jetés après quelques usages seulement. Seuls 15 % des textiles usagés sont recyclés.
La surproduction de vêtements génère une surconsommation avec pour conséquence une quantité alarmante de déchets textiles qui pollue notre environnement.
La CLCV de rennes vous invite à réfléchir avant d’acheter
Les femmes sont au cœur de l’industrie du vêtement
Un aspect souvent négligé est l’implication des femmes, et leur exploitation, dans les chaines de production de la fast fashion. Dans de nombreux pays en développement, où la main d’œuvre est bon marché, les conditions de travail dans les usines de confection sont souvent déplorables. Selon le Bureau International du Travail, 80% des travailleurs de l’industrie textile sont des femmes et beaucoup d’entre elles sont victimes d’abus et d’exploitation. Elles sont soumises à des salaires de misère, à des horaires excessifs et à des conditions de travail dangereuses. Quand ne s’y ajoutent pas des pratiques de travail forcé, comme dans certains pays d’Asie du Sud-Est.
Consommatrices et consommateurs, réfléchissez avant d’acheter.
En conclusion, consumérisme exacerbé, déchets massifs et exploitation des femmes sont des questions qui nécessitent une prise de conscience urgente. Pour y remédier, il est essentiel que les consommateurs fassent preuve de responsabilité en privilégiant les marques éthiques et durables et en veillant au recyclage de leurs propres vêtements dans des filières organisées de recyclage. La CLCV de Rennes vous y invite fortement.
Deux exemples de revalorisation des déchets textiles
Le Relais Bretagne est une coopérative spécialisée dans la revalorisation des textiles. Dans l’agglomération rennaise, Le Relais détient près de 200 conteneurs pour collecter vêtements, chaussures, linge de maison etc ..
Les biens sont transportés dans le centre de tri d’Acigné où travaillent plus de 150 salariés et compagnons.
– 6% de la collecte sont envoyés dans les magasins Ding Fring.
– 55% du textile collecté est exporté (Afrique et Europe de l’Est).
– 39 % sont transformés en chiffons industriels ou recyclé en un isolant thermique pour l’habitat.
Trois fois rien, est une association de Pluduno (22) qui tient une friperie où tout est gratuit. Son objectif : donner une seconde vie aux objets et réduire le gaspillage et les déchets. Face au succès grandissant la mairie vient d’aménager un grand hangar.
Le principe de fonctionnement est simple : chaque visiteur peut emporter 3 articles gratuitement sans obligation d’en apporter. Le don est une valeur forte de cette association.
Crédit photo: Pexels-sam-lion-