ACHATS PAR INTERNET : CONNAISSEZ VOUS LES CONDITIONS DU COÛT DU DERNIER KILOMETRE ?
Les consommateurs notamment dans les centres urbains recourent de plus en plus à la livraison de leurs commandes à domicile par facilité, pour gagner du temps. Certains considèrent que ce n’est pas un luxe et qu’il est de plus en plus difficile de s’en passer.
Dans le même temps d’autres s’interrogent sur le poids de l’empreinte carbone générée par ce nouveau service aux consommateurs. L’un des enjeux est effectivement écologique, l’ADEME a évalué que le transport routier de marchandise dans son ensemble représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre.
Mais la question est aussi économique car en effet, ce qui est le plus problématique et aussi le plus coûteux c’est le dernier segment de la chaine de livraison d’une commande, depuis le lieu de production (restaurant) ou de stockage jusqu’au client final.
Les professionnels parlent de la logistique du « dernier kilomètre ».Pour les opérateurs, cette logistique représente environ 30% du coût total de l’acheminement d’une marchandise ou d’un service. Le marché du « dernier kilomètre » pèserait (selon les Echos en 2019) environ 1,5 milliards d’euros et est en croissance constante (+ 63% en 5 ans).
La demande des consommateurs a évolué en faveur de ce modèle de consommation. Elle est très forte et croît toujours. 7 cyberacheteurs sur 10 jugent la livraison comme l’élément le plus important de leur achat. Or 60% des acheteurs déclarent avoir eu notamment des problèmes de retards. Et près des ¾ souhaitent se voir proposer un système de livraison écoresponsable.
Toutes les entreprises sont tenues de s’adapter à ce système de consommation et la majorité d’entre elles se prépare à vivre de profondes évolutions dans leur organisation et leur mode de fonctionnement. L’actualité l’a montré, celles qui ne s’adapteront pas risquent de disparaitre.
Les grands groupes, les transporteurs nouent des partenariats avec des start up innovantes en mesure de répondre à ces exigences.
Les collectivités locales sont également concernées par cette mutation qui impacte la vie de la cité. Certaines se sont impliquées et étudient avec les entreprises les moyens d’aboutir à un mode de fonctionnement durable (utilisation du vélo, véhicules électriques…).
Quelles sont les principales évolutions probables ?
Toutes les formes de commerce pourront-elles répondre à l’évolution de la demande ? Quelle incidence aura cette révolution sur l’organisation de la cité ? Quelle sera la place des commerces physiques ? Les consommateurs seront-ils gagnants ? Ces questions nous sont posées.
Le plastique est un matériau incontournable dans notre vie quotidienne, essentiellement sous forme d’emballages : produits alimentaires, produits ménagers, cosmétiques… on le retrouve partout ! Et bien souvent, on le jette immédiatement après l’avoir utilisé.
Selon l’association Plastic Oceans, 50% des plastiques fabriqués dans le monde sont utilisés une seule fois puis jetés et seulement 9% du plastique est aujourd’hui recyclé.
La loi Agec prévoit d’interdire progressivement les plastiques à usage unique d’ici 2040 en France. Pour en savoir plus, jetez un œil à notre infographie :
En attendant, voici quelques gestes simples pour éviter au maximum le plastique dans notre vie quotidienne. Et pourquoi pas aller plus loin en se lançant dans la fabrication de produits maison !
Évitez les suremballages
Vous avez déjà remarqué ces biscuits emballés dans un sachet plastique individuel puis regroupés dans un grand sachet en plastique lui aussi. Pour éviter ce suremballage, privilégiez les formats familiaux et évitez les portions individuelles, préférez les produits rechargeables et les emballages qui pourront avoir une seconde vie comme un bocal en verre ou une boîte de biscuits en métal. Pensez au shampoing et au dentifrice solides que vous garderez plus longtemps que ceux en bouteilles plastiques.
Certains emballages en carton non imprimés comme les boîtes d’œufs sont compostables. Dans tous les cas, privilégiez les emballages recyclables et pensez au tri !
Passez au vrac et réutilisez les emballages
Fruits, légumes, céréales, lessive, shampoing…les magasins sont de plus en plus nombreux à proposer des produits en vrac. Pour que cela ne devienne pas une corvée, un peu d’organisation s’impose pour faire vos achats et les stocker à la maison. Les magasins proposent généralement des sacs en papier réutilisables. Pensez à les ramener pour vos prochaines courses. Vous pouvez aussi investir dans des sacs en coton lavables et réutilisables et apporter des boîtes hermétiques pour acheter votre fromage ou votre viande à la coupe.
Pour stocker les produits en vrac à la maison, pensez à garder vos pots de confiture vides par exemple. Les bocaux en verre hermétiques sont des contenants parfaits pour vos produits !
Pour les bocaux neufs, il est nécessaire de les laver et les stériliser dans de l’eau bouillante avant la première utilisation. Pensez aussi à nettoyer régulièrement le joint en silicone.
En plus, pour des produis équivalents, cela vous reviendra souvent moins cher de les acheter en vrac ! Selon notre étude réalisée en juin 2020 sur 89 références de produits bios vendus en vrac, ils sont en moyenne 24 % moins chers que les produits équivalents emballés.
Fabriquez vos produits maison
Si vous souhaitez aller plus loin, il est possible de fabriquer soi-même ses produits ménagers maison à partir d’ingrédients simples et peu chers. Munissez-vous de bicarbonate de soude, de savon de Marseille, de savon noir, de vinaigre blanc, de cristaux de soude et de quelques gouttes d’huile essentielle et fabriquez votre liquide vaisselle, votre lessive ou votre nettoyant multi-usage en suivant les étapes décrites dans l’article surwww.clcv.org : 3 recettes pour préparer soi-même ses produits ménagers.
Habillez-vous différemment
L’industrie du textile est particulièrement montrée du doigt ces dernières années pour la pollution qu’elle représente dans le monde. Le plastique est également présent dans l’industrie textile au stade de la production, mais aussi au niveau de la distribution et du marketing dans le but de protéger les articles.
Présent dans les fibres de nos vêtements, le plastique est en contact direct avec notre peau et représente un risque pour notre santé.
Pour lutter contre cette pollution plastique, au-delà de réduire nos achats textiles, nous vous conseillons d’éviter certaines matières ou le plastique est très présent. Ainsi, le polyamide, le polyester, l’acrylique, le nylon ou encore la polaire font référence à des fibres synthétiques qui ne sont ni plus ni moins que du plastique. Vous pouvez consulter la fiche sur la mode durable.
Et pour tous vos achats (vêtements, aliments, cadeaux…), n’oubliez pas votre cabas ou sac en tissu et refusez les sacs en plastique proposés par les commerçants.
Que connaissez-vous vraiment sur le plastique ? Testez vos connaissances avec notre vrai/faux ! https://www.clcv.org/prevention-des-dechets/vraifaux-sur-le-plastique-testez-vos-connaissances
Dans le cadre de l’affaire du « Dieselgate », la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre aujourd’hui une décision qui est tout à fait positive pour le devenir de la procédure pénale en France à l’encontre de Volkswagen. Cette décision nie au constructeur la possibilité de justifier la pose d’un logiciel de modification des émissions par la volonté, réelle ou non, de lutter contre le vieillissement du moteur.
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Publié le 27 mai 2023 par Marc
LA CLCV RECHERCHE DES BENEVOLES
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